Immobilier : perspectives 2020

Que nous réserve 2020 côté immobilier ? Deux années historiques consécutives ont donné lieu à une activité record (en 2019, plus d’un million de transactions immobilières ont été enregistrées). L'année 2020 démarre sur les mêmes fondamentaux. Suivez nos conseils d’experts immobiliers afin d’anticiper ce qui se profile à l’horizon en termes de dispositifs dans le neuf et l’ancien, d’évolution des taux d’intérêt et des prix de vente, de politiques bancaires, de même que les villes les plus dynamiques où investir.

Un contexte économique toujours au beau fixe

Les analyses financiers prévoient que les taux d’intérêt demeureront inchangés (du moins jusqu’à la fin du premier trimestre). Ils anticipent des niveaux historiquement peu élevés. Les sociétés de courtage en prêts immobilier semblent optimistes en ce qui concerne la politique commerciale des banques.

Le crédit immobilier constitue le moyen par excellence de capter de nouveaux clients avec des taux de crédits très attractifs (oscillant en moyenne entre 1,30 et 1,50 %). Toutefois, certains experts s’attendent raisonnablement à de très légères remontées de ces taux.

Faites appel à un courtier en immobilier, qu’il s’agisse d’un projet d’acquisition ou d’investissement. Vous bénéficierez ainsi du taux le plus bas et vous réaliserez des économies substantielles.

Une demande constante liée à la capacité d’emprunt des ménages

Les Français ont envie de devenir propriétaire et cette volonté ne faiblira pas. Cette frénésie est renforcée par le contexte économique actuel, qui favorise la capacité d’emprunt des ménages.

Les prix devraient rester sensiblement les mêmes, en demeurant pour la plupart accessibles aux plus grand nombre. Les villes de Saint-Étienne et Le Mans se maintiennent parmi celles les moins dispendieuses en France, suivies de près par Nîmes, Angers, Le Havre et Toulon. Ce classement sera probablement maintenu en 2020.

Par contre, Paris se situe au bout de l’échelle. Un bond de 7.3 % (annuel) est anticipé à Paris d’ici février 2020 : le prix passera à 10 380 €/m2. La capitale, ainsi que les villes de Lyon et Bordeaux, deviennent moins accessibles au plus grand nombre.

Une légère diminution du marché de l’ancien est anticipée en 2020, de l’ordre de 5-8 % des ventes. Cette tendance au recul du nombre de transactions immobilières est visible dans un tiers des régions.

Faut-il prévoir un durcissement des conditions d’octroi des prêts ?

Les banques demeurent frileuses envers certains clients, selon les barèmes du Haut Conseil à la stabilité financière. En effet, le HCSF a exigé que soit respecté un taux d’effort de 33 %, ainsi qu’un plafonnement de durée des prêts (qui ne s’étendront pas au-delà de 25 ans).

Ces nouvelles recommandations ne sont pas appliquées systématiquement par les banques. Cependant, le HSCF peut rendre obligatoire ces deux mesures. Il importe de garder en tête ces nouvelles dispositions, car les banques pourraient être portées à refuser un prêt pour immobilier, même dans des cas où le taux d’endettement s’avère inférieur à 33 %.

Source : article sur Immobilière du Cap brun